Indiscrétions, bruits de couloir… mais qui se soucie de nous ?
Le poisson d’avril du gouvernement se met en place : l’application de l’article 33 de la loi Rist, qui vise à plafonner l’intérim médical hospitalier à 1170 euros bruts par 24 heures, se fait dans une telle impréparation que diverses mesures de contournement réglementaires fleurissent : relèvement du plafond (actuellement 1390 euros), dévoiement des contrats de praticiens contractuels – initialement destinés à couvrir des périodes « longues » de 6 mois à 3 ans, et utilisés désormais, sur incitation du gouvernement, pour couvrir des périodes de quelques jours… - et revalorisation d’une prime de « solidarité territoriale » pour les praticiens hospitaliers : on ne revalorise pas les praticiens dès la première heure de leur travail, mais à la 50ème ou à la 70ème. Nos tutelles disent pourtant qu’ils sont le « socle » de la médecine hospitalière !
Le SNPHARE a eu vent ces dernières 24 heures de deux nouvelles mesures qui pourraient être prises :
- Une remontée du plafond de l’intérim à + 70 %, contre quelques gages (soit 2363 euros bruts : c’est plus qu’un retour à la case départ !)
- Une remontée du plafond des contrats de type 2 : ces plafonds sont déjà supérieurs aux rémunérations d’un praticien hospitalier en fin de carrière…
L’autre rumeur, c’est la promesse d’un arrêté qui prolonge la majoration des gardes au-delà du 31 mars 2023.
…
Lire le communiqué de presse ci-dessous
Télécharger le PDF